In het wapen van Holland

Les armoiries

L'image et la légende de cette enseigne de pierre sculptée ne correspondent pas à 100 %. Selon le texte figurant sur la pierre, il s'agit des armoiries de la Hollande, qui se composaient d'un lion rouge sur un champ d'or. Mais le lion représenté est celui (doré) de la République des Sept Provinces Unies, dont la Hollande était la région la plus importante et dominante.
Il n'est donc pas étonnant que la République ait repris le lion de la Hollande pour son blason. Cependant on lui a donné une couronne et un faisceau de 7 flèches (symbole d'unité), le nombre des provinces unies.
Ce qui rend le lion sur la enseigne de pierre sculptée différent, c'est le faisceau de flèches dans la mauvaise patte et l'épée manquante.

On ne sait pas qui a fait placer la pierre à l'origine et ce qu'il avait exactement en tête : la province de Hollande ou la République. Ou bien était-ce la même chose pour lui.
À l'époque, il n'était pas exceptionnel que l'appartenance politique ou le lieu d'origine d'une personne soit inscrit sur une Enseigne de pierre sculptée .

Armoiries de la République des Sept Provinces Unies, à l'origine aux couleurs des armoiries de la Hollande, inversées en 1664 ;

Lion doré sur fond rouge

Description héraldique : Quille, avec un lion d'or,
ongulé et cloué d'azur et couronné d'or
tenant dans sa patte avant droite levée
une épée d'argent avec une poignée d'or
et dans sa patte avant gauche un faisceau de sept flèches
d'argent pointues et attachées par un ruban d'or.

Extraits de l'histoire de la Rechtstraat 35

1844 : Jan Selissen meurt à l'adresse Rechtstraat 35.
L'année 1844 venait de commencer. Le 4 janvier de cette année-là, le cordonnier Joannes Franciscus Zelisen, âgé de 40 ans, et le boulanger Petrus Smeets, âgé de 45 ans, se sont présentés devant l'officier de l’état civil our déclarer que leur père, respectivement beau-père respectif, Jan Selissen, âgé de 80 ans, était décédé. Selon l'acte de décès il s'appelait également Zelisen,. Jan Selissen, marié avec Anna Pluimakers, était mort le 2 janvier à quatre heures et demie de
l'après-midi, dans sa maison Rechtstraat 239 (aujourd'hui le numéro 35. L'acte de décès mentionne le fait que Jan, qui était très âgé à cette époque, était "huissier retraité de l'administration régionale du Limbourg". Jan Selissen avait été également commerçant, comme le montre le registre foncier. Il était le propriétaire de l'immeuble où il était mort. Il est possible qu'il ait vécu au premier étage et qu'il ait eu une boutique au rez-de- chaussée.

Les héritiers de Jan Selissen ont vendu la maison de la Rechtstraat en 1849 au commerçant Hendrik Stols, qui vivait dans la Wycker Brugstraat.

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Replacement

Il est bien sûr agréable que l'Enseigne de pierre sculptée ait été réintégrée à son ancienne adresse.
Mais une note critique s'impose : elle n'est de toute façon jamais devenue ce qu'elle était à l'origine, comme si elle se trouvait à un endroit avec lequel elle ne s'harmonise pas.
Les blocs de pierre inférieurs des montants des fenêtres (ils sont moins larges) montrent qu'ils ont été ajoutés ultérieurement pour prolonger les fenêtres vers le bas.
Ce faisant, l'Enseigne de pierre sculptée était garantie de se trouver sur le chemin et devait donc disparaître.
Mais ce n'est pas tout : les côtés courbés de la pierre elle-même montrent clairement qu'elle devait s'insérer exactement entre les pilastres de pignon courbés. Les montants du pignon qui s'étendaient vers le bas ont également disparu à cet endroit, car la façade inférieure a été adaptée aux exigences de l'époque moderne.
La façade de la Hoogbrugstraat 52 montre clairement ce qu'il devait en être. A l'étage, deux fenêtres plus larges ont été créées côte à côte. L'espace pour ces fenêtres a dû être transformé au niveau de la rue pour accueillir deux fenêtres plus une porte. Cela a été fait en appliquant des poteaux de pignon courbés. Dans le trou trapézoïdal ainsi créé, une Enseigne de pierre sculptée sur mesure, de forme et de taille identiques, s'est parfaitement adaptée. L'Enseigne de pierre sculptée et la façade forment ici une unité parfaite, malheureusement perdue dans la Rechtstraat 35.

Sosie

Une autre enseigne de pierre sculptée avec les armoiries néerlandaises se trouve de l'autre côté de la rue, au n° 64.
Il est étonnant qu'on trouve deux enseignes de pierre sculptée avec la même image et le même nom dans la même rue.
L'explication est, que celle du nr. 64 n'est pas originale, mais qu'elle a été trouvée sous la chaussée au coin Dolmanstraat / Populierweg pendant le réaménagement de la rue à Limmel. Elle était cassée en deux morceaux et très endommagée.
On ignorait son origine et la pierre a donc été réinstallée dans la Rechtstraat, car on supposait qu'elle venait de là. Après tout, n'y avait-il pas eu jadis une maison s'appelant In het Hollands wapen.
Cependant, il s'est avéré que c'était une erreur.
Avec le recul, nous savons que la maison portant ce nom devait être le n° 35. On ne le savait pas à l'époque, et on ne pouvait pas non plus le voir, car cette enseigne de pierre sculptée avait été extraite de la maison lors d'une remise en valeur et  depuis des années cette pierre reposait dans la cave, à l'abri des regards.
Enfin, en 1986, la pierre a été réinsérée dans la façade.

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